Partant du syndrome de l’intolérance au gluten comme fil directeur, avec pour toile de fond l’histoire de l’émergence du capitalisme et l’industrialisation de l’agriculture, les protagonistes de la pièce (Tilhenn Klapper, Lucie Vaugeois, Li-Yun Hu) assistées d’un musicien (Pablo Altar) et d’une prêtresse bienveillante (Camille Kingué), explorent des possibilités d’actions pour remédier à la souffrance de nos corps, à leur somatisation des effets du capitalisme : mal de ventre chronique, stress, anxiété, dépression, fatigue, sentiment de solitude et d’extériorité au monde. Pour faire face à ces maux, plusieurs remèdes sont invoqués : la danse, la musique, le chant, l’acu-pression, la ventousothérapie et l’utilisation du diapason thérapeutique.
En mettant en scène l’exercice de ces instruments de soin non-occidentaux en marge du système de santé dominant, cette pièce vise à attirer l’attention des spectateurs sur d’autres manière de soigner, de considérer les corps et d'en prendre soin.